Eco-Emballage révèle que 3 millions de tonnes d’emballages ménagers ont été recyclés et réintégrés au cycle de production de nouveaux produits en France en 2007.
Ainsi, d’après l’éco-organisme, 218 000 tonnes de bouteilles et flacons plastiques ont permis de fabriquer des fibres textiles synthétiques, des gaines et tuyaux pour l’industrie du bâtiment et différentes sortes de produits pour la plasturgie. 320 000 tonnes d’acier et 17 000 tonnes d’aluminium sont recyclables à l’infini et ont des applications très larges dans tous les secteurs de l’industrie et de la consommation. 474 000 tonnes de papiers / cartons ont été recyclés majoritairement pour la fabrication de nouveaux emballages et 1 906 000 tonnes de bouteilles de verre ont permis de fabriquer l’équivalent de 4 milliards de nouvelles bouteilles en verre.
61.3% des emballages ménagers ont donc été recyclés en 2007. Il a permis d’éviter l’émission de 1.5 million de CO2.
Les déchets d’emballage ménager représentent moins de 5 millions de tonnes par an. Actuellement, 99% des Français peuvent trier leurs emballages. La moyenne est de 42 kg d’emballages ménagers triés par an et par habitant. Entre 1994 et 2006, le tonnage d’emballage s’est réduit de 4.6 et 4.4 millions de tonnes de CO2

Collecte des piles et des batteries usagées : des résultats insuffisants (rédigé le 1 octobre 2008)

En 2007, selon l’Observatoire des piles et accumulateurs, 28 700 tonnes de piles et 4 939 tonnes d’accumulateurs portables ont été déclarés mis sur le marché. En 2006, la collecte a représenté, 8 769 tonnes pour les piles (soit un taux de collecte de 30.5%) et 1 595 tonnes pour les accumulateurs portables (soit un taux de collecte de 25.6%). Si la collecte des piles a progressé de 11% par rapport à l’année précédente, la collecte d’accumulateur n’a connu qu’une légère augmentation.
Dans un sondage Ifop Batribox, réalisé en mai 2008, 85% des personnes interrogées déclarent déposer les piles et batteries usagées dans un point de collecte, 10% déclarent les jeter à la poubelle et 5 % les stocker à la maison. Les consommateurs connaissent le comportement à adopter pour évacuer les piles et batteries usagées, mais ne le mettent pas en pratique.
Selon le Screlec (éco organisme chargé de gérer les piles et accumulateurs portables), il y aurait 2.5kg de piles et accumulateurs stockés dans chaque foyer français, soit 1 milliard d’unités à collecter.
Pourtant, le nombre de points de collecte est important car les fabricants de piles et accumulateurs portables sont obligés de collecter et traiter en fin de vie les produits qu’ils commercialisent. Le lieu privilégié des français est le supermarché. Cependant, il faut savoir que les déchetteries, les lieux de travail et les mairies disposent également de points de collecte.
Les établissements scolaires semblent être un lieu ou la collecte pourrait être très efficace. Depuis la rentrée, des packs école Batribox leurs sont proposés.
Pour arriver à une collecte satisfaisante, les consommateurs doivent donc faire ce qu’ils disent

L’industrie française du recyclage en plein boom (rédigé le 27 juin 2008)

Selon le FEDEREC (la FEDEration de la RECupération, du recyclage et de la valorisation), les 2450 entreprises françaises de recyclage ont collecté l'an passé 42,3 millions de tonnes de déchets (38,9 en 2006), qui ont servi à produire 36 millions de tonnes de matières premières, contre 31,9 en 2006, soit une hausse de 13% par rapport à 2006.

Ces entreprises sont très dépendantes des exportations (8,3 millions de tonnes exportées à l'étranger en 2007), notamment vers l'Espagne et la Chine. La hausse des volumes collectés s'explique notamment par l’évolution de la gestion des déchets dans les entreprises (l'essentiel des déchets recyclables provenant de grandes entreprises de l'industrie et du commerce)

Textiles, papiers et cartons, palettes et bois, plastiques et métaux non ferreux ont enregistré ces dernières années les croissances les plus importantes des volumes produits.

D'importants gisements sont encore insuffisamment inexploités par les entreprises du recyclage, en particulier celui des PME-PMI et des déchets ménagers, en raison du coût très important de la collecte par rapport aux volumes qu'ils représentent.

Rappelons que la France produit plus de 850 millions de tonnes de déchets par an. Elle recycle donc 0.05% de ses déchets. Nous pouvons donc faire mieux

Le Cycle de Vie des emballages tetra pack analysé (rédigé le 11 juin 2008)

La consommation de lait et de jus de fruit implique la production de 5 milliards d’emballages chaque année. Il existe 3 types d’emballages pour ces liquides : le plastique, le verre et le carton tetra pack. L’entreprise Tetra Pack a analysé le cycle de vie de ces 3 technologies pour connaître l’emballage le moins nocif pour la planète.
Quatre étapes du cycle de vie des emballages ont été distinguées : la fabrication des matériaux de l’emballage (extraction, production et transport des matières premières), le remplissage et le conditionnement, la distribution des produits emballés et la fin de vie des emballages (collecte et traitement)
Pour la bouteille de lait de 1 litre, les résultats font apparaître une meilleure performance pour tetra pack. L’emballage plastique nécessite davantage d’énergie (+95%) et de ressources non renouvelables (+112%) que le carton. Au total, le carton tetra pack produit, durant son cycle de vie, 83g de CO2, contre 143g pour une bouteille plastique. Seule, la fin de vie des emballages est favorable au plastique.
Pour le jus de fruit en 1 litre, tetra pack obtient également les meilleurs résultats. La bouteille de verre ressort comme le mauvais élève de cette étude. La tetra Brick génère 87g de CO2 durant son cycle de vie, contre 129g pour la bouteille plastique et 345g pour la bouteille de verre.
La fin de vie de l’emballage tetra pack reste problématique. En effet la séparation du carton, du plastique et de l’aluminium reste problématique. Rappelons que le verre est 100% recyclable

Les piles rechargeables ont jusqu’à 30 fois moins d’impact sur l’environnement que les piles jetables (rédigé le 23 mai 2008)

Selon une étude réalisée par l’Ademe, fondée sur la méthode de l’Analyse du Cycle de Vie comparative entre un accumulateur Ni-Mh et son chargeur et une pile alcaline jetable, l’étude a mesuré et comparé l’impact environnemental des deux types de piles à toutes les phases de leur cycle de vie : fabrication, mise en vente, utilisation et fin de vie, sur la base d’une même quantité d’énergie produite.
4 indicateurs permettent de constituer leur eco-profil :

Les piles rechargeables hautes capacité (2.5 Ah), génèrent 2 fois moins d’impacts pour l’environnement que les piles rechargeables basse capacité (1.3Ah).
Les chargeurs rapides (1h) permettent de diviser par 3 les impacts pour l’environnement, qu’un chargeur lent (10h).
Si toutes les piles jetables, en Europe, étaient remplacées par des rechargeables, cela éviterait de consommer autant de ressources non-renouvelable qu’une ville de 100 000 habitants.
En 2007, on comptait, en moyenne, 23 appareils fonctionnant à pile par foyer.
En 2006, 987 millions de piles ont été commercialisés en France. Cela représente 28 726 tonnes de déchets en fin de vie. Seulement 30% ont été recyclées. Les piles rechargeables représentent 2% des piles vendues

Alors investissez dans les piles rechargeables : vous ferez des économies et vous préserverez la planète