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Energie

Efficacité énergétique : l’Europe s’attaque au mode veille, des appareils électriques (rédigé le 19 novembre 2008)

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- changement climatique (6/11/08)
- eau (30/10/08)
- Déchets (12/11/08)
- Mode de vie des Français

Un nouveau règlement de la Commission européenne fixe les exigences d’efficacité énergétique que devront respecter tous les produits commercialisés en Europe dans le but de diminuer de 73% d’ici à 2020, la consommation d’électricité en mode veille de ces appareils dans l’Union.
Le règlement s’applique à tous les appareils électriques utilisés dans le logement ou au bureau tels que les téléviseurs, les ordinateurs, les fours à micro-ondes…Suivant les fonctionnalités du produit, la consommation maximale en mode veille sera limitée à 1 ou 2 watts d’ici à 2010. A compter de 2013, le niveau de consommation électrique admissible sera abaissé à 0.5 ou 1 watt (un seuil proche des niveaux réalisables avec les meilleures techniques disponibles).
A l’heure actuelle, la commission d’électricité liée aux veilles des appareils avoisine les 50 TWh par an dans l’Union Européenne. Même si la consommation de la veille a diminué par appareil, l’augmentation du nombre d’appareils par logement entraîne une hausse régulière de cette consommation.
La commission prévoit donc une réduction de 36TWh. Cette réduction représente une économie de 14 millions de tonnes d’émissions de CO2 par an.
Cette réduction peut être amplifiée avec une modification du comportement :
- lors de l’achat : en achetant uniquement des appareils avec une veille indispensable
- lors de l’utilisation : en éteignant les appareils chaque fois que possible

Consommation électrique dans le résidentiel (hors production de chaleur) : bilan négatif (rédigé le 10 septembre 2008)

Malgré une large amélioration de l’efficacité énergétique des équipements électriques, la consommation électrique dans le résidentiel reste en hausse constante; l'évolution des comportements et des besoins y est pour beaucoup,
Une étude a été réalisée sur les postes audiovisuels et informatiques. Il en ressort que ces postes ont augmenté leurs consommations électriques (ce sont eux qui ont le plus augmenté ces 5 dernières années).
La consommation des télévisions a été multipliée par 2.2 en 12 ans : les écrans consomment de moins en moins par unité de surface, mais comme leur surface augmente, la consommation de la tv a tendance à augmenter. La multiplication des périphériques est également en cause. Un démodulateur (ou décodeur) consomme 85 KWh/an. Un lecteur DVD consomme moins qu’un magnétoscope, malheureusement les consoles de jeux sont de plus en plus énergivores( les fabricants multiplient par 10 leur puissance  tous les 5 ans !). Le comportement des Français a également changé : Ils regardent de plus en plus la télévision (+15% en 12 ans). 
Concernant le poste informatique, il apparaît que l’ordinateur portable consomme moins qu’un ordinateur fixe et que sa durée d’utilisation est moins importante; par contre, que les écrans LCD consomment moins que les écrans CRT. Malheureusement, là aussi, les processeurs et les cartes graphiques consomment plus, tout comme les périphériques (le modem, allumé en permanence, consomme 55KWh/an).
A noter néanmoins quelques progrès technologiques et comportementaux : la consommation annuelle des appareils de froid et des lave-linge a diminué, les puissances des veilles ont été fortement réduites.
La consommation énergétique évolue, mais de nombreux progrès restent encore à faire  de la part des constructeurs mais aussi des utilisateurs (comme par exemple, ne pas oublier d'éteindre un appareil lorsqu’il n’est pas utilisé).

Vers des bâtiments moins énergivores (rédigé le 27 août 2008)

La France s’est engagée à diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. Pour y parvenir, il faut améliorer l’efficacité énergétique dans le bâtiment. Avec 43% de la part de consommation d’énergie et 25% des émissions de gaz à effet de serre, ce secteur constitue une cible prioritaire, d'’autant que de formidables marges de progrès existent pour réduire l’impact du bâtiment sur l’environnement. Energies renouvelables, isolation… Les technologies sont disponibles pour améliorer l’efficacité énergétique du secteur.
Les 2/3 du parc résidentiel français ont été construits avant 1974, 1/3 des logements ont été construits avant 1948. Le taux de renouvellement du parc est relativement faible (entre 1 et 2% par an).
Malgré la succession de réglementations thermiques depuis 1974, le chauffage constitue toujours le 1er poste de consommation énergétique à hauteur de 66%. Sachant qu’il est possible de se passer de chauffage, les propriétaires des 31.5 millions de logements français peuvent agir.
Pour les logements neufs, la réglementation de 2005 vise une réduction de la consommation de chauffage. Cependant, la norme pour que la consommation de chauffage soit nulle, ne devrait intervenir qu’en 2020 !!!
Depuis 2007, de nombreuses mesures permettent de réduire la consommation d’énergie des habitations. Depuis le 1 juillet 2007, le maître d’ouvrage d’une construction neuve doit faire réaliser un DPE (Diagnostic de Performance Energétique) à l’achèvement du bien. Les ratés du DPE et l’absence de contrôle après utilisation du bien permettent de dire que cette mesure ne produit que très peu d’effets.
Depuis le 1 novembre 2007, tous travaux de rénovation, de remplacement ou d’installation d’équipement concernant l’isolation, les fenêtres, les systèmes de chauffage, de production d’eau chaude…doivent présenter une performance énergétique minimale. Sans contrôle à postériori sur les consommations d’énergie, cette mesure ne peut être réellement évaluée.
Les pouvoirs publics ont mis en place un certain nombre de mesures fiscales : crédits d’impôts, TVA à 5.5%, bonus de coefficient d’occupation des sols… à quoi viennent s’ajouter les aides des collectivités territoriales, de l’ANAH, de l’union européenne…A suivre.

La consommation d’énergie est restée stable dans l’UE en 2006 (rédigé le 19 juillet 2008)

Selon Eurostat, l'Office statistique des Communautés européennes, la consommation énergétique des 27 pays de l'UE est restée stable entre 2005 et 2006.

En 2006, la consommation intérieure brute d'énergie* de l'UE27 a été de 1.825 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) et est restée stable par rapport à 2005, alors que la production d'énergie a diminué de 2,3% et a été de 871 millions de tep. Entre 1997 et 2006, la consommation énergétique a augmenté de 7%.

La plus forte hausse de la consommation d'énergie entre 2005 et 2006 a été enregistrée en Finlande (+9,1%) et la plus forte baisse à Malte (-6,4%).

En ce qui concerne les cinq principaux pays consommateurs d'énergie, qui représentaient ensemble près des deux tiers de la consommation totale de l'UE27, la variation de la consommation a été de +0,5% en Allemagne, -1,2% en France, -1,6% au Royaume-Uni, -0,6% en Italie et -0,5% en Espagne.

En 2006, la production d'énergie de l'UE27 provenait de l'énergie nucléaire (29% de la production totale), des combustibles solides (22%), du gaz (20%), des énergies renouvelables (15%) et du pétrole brut (14%).

127,4 millions de tep ont été produits à partir de sources renouvelables, dont 21,2 proviennent d'Allemagne, 17,3 de France, 14,8 de Suède, et 12,2 d'Italie.

* La consommation intérieure brute est égale à la production primaire plus les importations, les produits de récupération et les variations des stocks, moins les exportations et les approvisionnements en combustibles des soutes maritimes (pour les navires de haute mer quel que soit leur pavillon).

La raison pour laquelle les ampoules à économie d’énergie sont aussi chères (rédigé le 12 juillet 2008)

Depuis 2001, l’Union Européenne applique des droits anti dumping sur les ampoules à économie d’énergie en provenance de la Chine, du Pakistan, des Philippines et du Vietnam.
Cette taxe est de 66%, cela signifie que les ampoules basse consommation arrivant de ces pays pourraient être vendues 3 fois moins chères (une ampoule vendue 9 euros pourrait être vendue 3 euros sans taxe). Les fabricants Européens demande le prolongement de cette taxe jusqu’en 2011 au moins.

Ces ampoules consomment 5 fois moins que les ampoules à incandescence. Elles contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre : le remplacement de toutes les ampoules à incandescence par des ampoules à économie d’énergie permettrait d’économiser 23 millions de tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de 0.5% des émissions européennes.

Sachant que les ampoules à incandescence vont subir le malus écologique et que les ampoules à économie d’énergie le bonus écologique, sans cette taxe anti-dumping, les prix des ampoules basse consommation deviendraient moins chères que les ampoules classiques et le consommateur s’orienterait plus facilement vers ce choix en faveur de la planète

Marée noire dans l'estuaire de la Loire (rédigé le 2 avril 2008)

Le 16 mars, alors qu'un pétrolier se ravitaillait à la raffinerie Total de Donges, une canalisation s'est rompue et quatre cents tonnes de fioul se sont répandues dans la Loire.
Trois cents tonnes se seraient concentrées « sur les berges autour de la raffinerie » et le reste, cent tonnes donc, auraient été emportées par le fleuve vers l'estuaire de Saint-Nazaire.
Plusieurs centaines de personnes ont été mobilisées pour prévenir les effets de cette catastrophe. Le fioul étant toxique, les équipes de secours doivent éviter son inhalation et tout contact avec la peau. Des barrages flottants ont été installés devant la centrale EDF et des petits affluents ont été fermés pour éviter que le fioul remonte dans les marais salants. Il a été constaté jusqu’à 40 cm d’épaisseur de fioul sur certaines berges
Des dizaines de milliers d’oiseaux (avocettes, bécasseaux, pluviers, cormorans, tadornes et canards de surface) séjournent plus ou moins ponctuellement dans l’Estuaire de la Loire, dont une grande surface est classée Natura 2000. Des centaines d’oiseaux ont été touchés par cette catastrophe.
Des dizaines de kilomètres de côtes ont été souillées. 2 semaines après, une partie de la plage de la Baule a été fermée, car des boulettes y ont été retrouvées.

Cette catastrophe, pas naturelle du tout, fera ressentir ses effets pendant de nombreuses semaines. Le pétrole, en plus de polluer l’air lors de sa combustion, pollue aussi notre littoral !

Total : ne les choisissez plus par hasar

Electricité : Retour en force du charbon : le climat encore plus menacé (le 28 février 2008)

Selon l’AIE (Agence Internationale de l'Energie), la consommation de charbon pourrait augmenter de 73% entre 2005 et 2030 ! Pourtant cette source d’énergie est la plus émettrice de CO2. Cette estimation à la hausse s’explique :
- les réserves prouvées de charbon sont 1.5 fois supérieures aux réserves prouvées de gaz et de pétrole réunies
- le risque de conflit est faible en raison de la distribution géographique à travers le monde
- le prix du charbon ne dépend pas du prix du pétrole et du gaz
- c’est la solution parmi les moins couteuses pour produire de l’électricité : 55 euros/MWh (63 euros pour le gaz, 72 euros pour l’éolien, 42 euros pour le futur EPR s’il existe un jour)

Ce sont les pays émergents qui vont porter cette hausse. La Chine prévoit de passer sa capacité de production de 620 GWh à 1700 GWh en 2030 avec 70% des installations fonctionnant au charbon.

L’AIE estime que les émissions de gaz à effet de serre du secteur de l’énergie pourraient augmenter de 57% d’ici 2030. Sachant qu’il faudrait diviser par 2 les émissions mondiales actuelles pour stabiliser le climat, cette augmentation de la consommation de charbon pourrait accélérer le changement climatique.

Rappelons également que l’extraction du charbon entraîne beaucoup de pertes humaines (coup de grisou), notamment en Chine.

l’électricité en France en 2007 (le 10 janvier 2008)

Le RTE (Réseau de Transport de l’Electricité) vient de publier ses 1er chiffres pour 2007.
La consommation d’électricité, en France, après une baisse de 1% en 2006, replonge dans l’augmentation, avec une hausse de 0.4%. La consommation d’électricité s’est élevée à 480.3 TWh en 2007. L’année 2007 a également vu son record de consommation, sur une journée, exploser le 19 décembre, à 1.9 TWh. Ce triste record est du à la vague de froid qui a sévi à cette époque. Enfin, il faut noter, qu’en 2007, la production d’électricité à partir de centrales thermiques, s’est élevée à 55 TWh (soit une augmentation de 2.2%). Cela signifie que l’émission de GES pour produire de l’électricité, a augmenté

 
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