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Les news

Changement climatique

Les concentrations en CO2 et méthane sont les plus élevées en 800 000 ans (rédigé le 3 décembre 2008)

Retrouvez les autres news par thème :
- évenements climatiques exceptionnels
- énergie (19/11/08)
- eau (26/11/08)
- Déchets (12/11/08)
- Mode de vie des Français

Selon les résultats de forages glaciaires, réalisés jusqu’à une profondeur de 3270 mètres dans l’antarctique, les concentrations actuelles des 2 principaux gaz à effet de serre (après la vapeur d’eau sont les plus élevées depuis 800 000 ans (soit 8 cycles climatiques glaciaire-interglaciaires). Sur un million de mollécules dans l’air, 385 sont actuellement du dioxyde de carbone (CO2), contre 172 il y a 667 000 ans, ce qui correspond à la concentration la plus basse jamais enregistrée. Le méthane, présente, pour sa part ‘des fluctuations rapides à l’échelle millénaire, récurrentes au cours de chaque glaciation’. Cette variation climatique serait liée aux fluctuations de grande ampleur des masses d’eau qui participent à la redistribution de la chaleur sur terre (courant thermohalin).
Les scientifiques disposent maintenant de nouvelles données de références grâce auxquelles ils espèrent mieux prévoir le climat à venir de notre planète.

Les teneurs en dioxyde de carbone et en méthane ont fortement augmenté en 2007 (rédigé le 5 novembre 2008)

D’après le centre national de données climatologiques de l’administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA), en 2007, le niveau mondial de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a augmenté de 0.6%, soit 19 milliards de tonnes. En outre, le méthane a augmenté de 27 millions de tonnes après environ 10 ans passés sans aucune augmentation ou très peu. La concentration mondiale de CO2 a atteint 385 ppm (parties par million). Cette concentration est en nette augmentation depuis quelques années. Elle était de 280 ppm à l’ère préindustrielle. Depuis l’an 2000, des augmentations de 2 ppm ou plus sont courantes, alors qu’elles n’étaient que de 1.5 ppm / an dans les années 80 et 1 ppm / an dans les années 60.
La croissance industrielle rapide en Asie et l’augmentation des émissions des zones humides sous les tropiques sont les causes les plus probantes de l’augmentation récente du méthane. Rappelons que le méthane à un pouvoir de réchauffement 25 fois plus important que le CO2

Températures mondiales en 2007 (rédigé le 24 septembre 2008)

D’après le centre national de données climatologiques de l’administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA), la température moyenne à la surface du globe, présentait en 2007, une anomalie positive de 0.55°C par rapport à la moyenne calculée pour le 20ème siècle (1901-2000), qui est de 13.9°C, et qui place 2007 au 5ème rang des années les plus chaudes.
Janvier 2007 a été le mois le plus chaud jamais enregistré depuis que les relevés ont commencé à être établis à l’échelle du globe (12.7°C par rapport à une moyenne de 12.1°C sur la période 1961-1990).
L’hémisphère nord, dont la moyenne par rapport à la période 1961-1990 est établi à 14.6°c, présente une anomalie positive de 0.62°C.
L’hémisphère sud, dont la moyenne par rapport à la période 1961-1990 est établi à 13.4°c, présente une anomalie positive de 0.18°C.
La Russie a connu son année la plus chaude depuis 150 ans. Pour certaines régions d’Europe, les températures des mois de Janvier et Avril ont été supérieures de 4°C à la normale
Des températures torrides ont sévi dans une grande partie de l’Australie entre début Janvier et début Mars. En Juin et Juillet, deux vagues de chaleur extrême ont frappé le sud-est de l’Europe où les maximas quotidiens,  supérieurs à 40°C, ont même atteint 45°C en Bulgarie, en pulvérisant les précédents records. En Août, une forte vague de chaleur a sévi dans le sud des Etats Unis. Août et Septembre ont été extrêmement chauds dans certaines régions du Japon; le maximum absolu de 40.9°C enregistré le 16 Août, constitue le nouveau record absolu.
Le 26 décembre, le mercure a atteint 44.2°C à Perth, capitale de l’Australie Occidentale, soit la température la plus élevée jamais constatée en Décembre depuis 150 ans (précédent record 42.3°C  en 1968).
En revanche, l’Australie a connu le mois de Juin le plus froid de son histoire, la température moyenne ayant été inférieure de 1.5°C à la normale. L’Amérique du sud a connu en Juin et Août un hiver inhabituellement rigoureux (-22°C en Argentine et -18°C au Chili)

4.5 millions de km² sont parcourus annuellement par les incendies dans le monde (rédigé le 17 septembre 2008)

Une étude menée par des chercheurs financés par l’UE, indique que chaque année, entre 3.4 et 4.5 millions de km² de végétation, soit la superficie de l’UE, est réduite en cendre par les incendies dans le monde. Grâce aux données collectées par le satellite SPOT, les chercheurs ont développé une carte sur l’activité mondiale des incendies entre 2000 et 2007.
La majorité des incendies ont eu lieu en Afrique. De grandes superficies de savane disparaissent chaque année. Cependant, ils ont remarqué que ces zones se régénéraient rapidement pendant la saison humide.
Ces données allant jusqu’à l’an 2000, les auteurs de l’étude admettent que l’observation de cette période restreinte ne permet pas de déterminer s’il existe une tendance croissante du déclenchement des incendies. Ils affirment par ailleurs qu’ils ont remarqué de grandes différences d’années en années. Les feux de forêt de l’été dernier en Grèce et au Portugal il y a 2 ans nous rappellent qu’il faut comprendre l’impact des incendies sur l’environnement et le climat afin de gérer la végétation de la planète de façon encore plus efficace.
Probablement 95% des incendies de végétation sont d’origine humaine. La combustion de chaume, la déforestation, la chasse et les incendies criminels sont toutes des causes d’incendies à travers le monde.
Le feu est et demeurera un danger pour la planète.

Le changement climatique et le cycle des marées augmentent le niveau des mers (rédigé le 4 juillet 2008)

Le réchauffement climatique contribue à l’élévation du niveau des mers liée à l’augmentation de la température de l’océan, mais un autre processus, moins étudié, semble contribuer tout autant, à l’échelle de la planète, aux modifications du niveau des océans.

Une équipe internationale coordonnée par l’IRD ( l’Institut de Recherche pour le Développement) a pu mesurer l’implication d’un cycle bi décennal des marées et en déduire des scénarios à l’échelle de la planète. Le cycle bi décennal des marées s’établit exactement sur 18.6 ans au cours duquel le niveau moyen des pleines mers augmente de 3% par an pendant la première moitié de ce cycle puis diminue de 3% les 9 années suivantes.

D’après l’analyse des scientifiques, l’augmentation de 3% de l’amplitude des marées sur la côte de Guyane a provoqué une érosion du littoral de plus de 100 mètres pendant les 10 premières années du cycle. La diminution de 3% au cours de la 2ème moitié du cycle a ensuite permis une régénération de la mangrove synonyme d’une avancée de la côte. L’étude révèle que 75% de l’augmentation du niveau des mers enregistrée pour cette zone côtière lors des 10 premières années du cycle est imputable au cycle des marées.

Pour certaines côtes, réputées pour l’amplitude spectaculaire de leur marées, comme la baie du Mont Saint Michel, ce phénomène devrait, au cours de la prochaine décennie, contribuer beaucoup plus à l’élévation du niveau des pleines mers que le seul réchauffement climatique. Dans ces régions, le cycle bi décennal  des marées pourrait, d’ici 2015, provoquer une élévation du niveau des pleines mers de plus de 50 cm. Sur la période 2015-2025, la 2ème phase de ce cycle devrait contribuer à une diminution régulière du niveau des pleines mers

Niveaux records de concentration en CO2 dans l’atmosphère en 2006 (rédigé le 5 juin 2008)

En 2006, la teneur moyenne en dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère terrestre a atteint les plus hauts niveaux jamais enregistrés. D’après l’Organisation Mondiale Météorologique (OMM), cette teneur s’établit à 381.2 parties par million (ppm), soit 0.53% de plus que la valeur relevée en 2005.
La concentration en oxyde nitreux (N2O) a atteint elle aussi, une valeur record, en passant de 319.2 à 320.1 parties par milliard (ppb), soit une hausse de 0.25%. Le méthane (CH4) est resté stable à 1782 ppb.


Le réchauffement de la planète intensifie la période des allergies et pollue l’air (rédigé le 30 mai 2008)

Selon une étude de 2005 menée par des chercheurs de l’Université de Stanford , les conditions météorologiques du printemps  à travers le monde, sont réunies avec une avance d’environ 8 jours par rapport à ce qu’elles étaient il y a 30 ans. Ce phénomène allonge la période de pousse de nombreuses ‘mauvaises herbes’ produisant des allergènes.
Le réchauffement climatique accélère aussi le développement des plantes. De récentes expériences à l’Université de Duke ont montré qu’un niveau de dioxyde de carbone supérieur,  engendrait la production d’allergènes plus puissants tels que, l’ambroisie, le pin taeda, le sumac vénéneux et d’autres plantes.
Les habitants des villes sont susceptibles de souffrir davantage que les populations rurales car les villes sont plus chaudes et émettent plus de GES. Le trafic routier est aussi un facteur aggravant. En effet, les gaz d’échappement, lorsqu’il fait chaud, se transforment en ozone au niveau du sol. L’ozone est un polluant qui aggrave l’asthme et qui cause d’autres problèmes respiratoires, comme des douleurs dans la poitrine et l’inflammation des tissus des poumons.
Une étude récente,  concernant le changement climatique dans le nord est des Etats Unis, a permis de calculer le nombre de jours ou l’air est pollué. Si le réchauffement planétaire se poursuit, ce nombre de jours pourrait augmenter de 300%. A l’inverse, si  nous freinons cette progression, la hausse pourrait être de 50%
Aujourd’hui, 1 Américain sur 8 souffre du rhume des foins et environ 1 sur 12 d’asthme.
Réduire ces émissions de GES, c’est donc réduire la pollution atmosphérique, alors, agissons

Les océans absorbent moins de CO2 qu’il y a 15 ans (rédigé le 30 avril 2008)

Une étude, réalisée dans le cadre d’un projet de 5 ans et financée par l’Union Européenne, a montré que l’Atlantique Nord, qui avec l’Antarctique est l’un des 2 océans qui sont des puits de carbone très importants, absorbe seulement la moitié du volume de CO2 qu’il absorbait dans les années 1990.
En utilisant des données détaillées et récentes, les scientifiques ont néanmoins indiqué que le volume de CO2 absorbé fluctuait chaque année. Ils ne connaissent pas la raison de cette évolution.
Les océans absorbent près d’un quart des émissions annuelles de CO2.
Plus l’eau contient de CO2, plus elle est acide. Cette acidité empêche certaines espèces aquatiques de se développer normalement.
On pourrait penser que l’augmentation du volume des océans, du fait de leur réchauffement,  permettrait un plus grand stockage de CO2. C’est le contraire qui se produit !
Cette évolution va augmenter le taux de CO2 dans l’atmosphère et avoir un impact sur les 1500 prochaines années. Les changements climatiques risquent de s’accélére

Pollution atmosphérique : 400 000 morts prématurés en Europe (rédigé le 24 avril 2008)

L’allongement de la durée de la vie risque, dans les années à venir, de régresser à cause de l’air que nous respirons. La pollution atmosphérique réduit notre espérance de vie de 9 mois et engendre une augmentation des affections respiratoires telle que la bronchite et l’asthme. Les maladies  provoquées par la concentration actuelle de particules en suspension dans l’air entraine plus de 100 000 hospitalisations supplémentaires chaque année. Cette menace qui pèse sur la santé publique est comparable à d’autres phénomènes tels que les accidents de la route ou le tabagisme.
Cette pollution se concentre essentiellement dans les villes et dans les régions industrialisées. Elle est générée par le chauffage et la climatisation des immeubles, les véhicules et les industries.
L’un des risques majeurs pour la santé publique est celui lié aux particules en suspension dans l’air. Les particules fines , dont le diamètre est inférieur ou égal à 10 millionièmes de mètre, s’inhalent facilement. Elles pénètrent profondément dans les poumons et sont à l’origine de graves troubles cardiaques et respiratoires. Les particules sont notamment émises par les véhicules diesel sans pot catalytique.
L’ozone troposphérique, qui est le ‘smog’ au dessus des villes, à certains moments, constitue une autre menace. Il est nocif lorsqu’il est inhalé. Il irrite les voies respiratoires et s’attaque aux poumons, provoquant des toux, de l’asthme et des infections pulmonaires bactériennes.
L’union européenne a mis en place des mesures pour diminuer cette pollution, cependant elle existe toujours et met en danger la vie de nombreuses personnes.
La campagne , avec son air ‘pur’, reste une valeur sure, pleine d’avenir…

Bilan 2007 du foudroiement en France (rédigé le 17 avril 2008)

400 000 éclairs nuage-sol ont été enregistrés en 2007 sur l’ensemble du territoire. En comparaison des 520 000 éclairs qui touchent le pays en moyenne. Il faut remonter à 1998 pour trouver un niveau aussi faible.
La tendance observée au cours des 5 dernières années (hors 2005) était à la hausse, atteignant un sommet en 2006 avec le record décennal, au cours duquel près de 700 000 flashs avaient été détectés.
Le mois le plus foudroyé reste le mois de juin représentant près de 35% de l’activité annuelle.
Les Alpes de haute Provence, traditionnellement parmi les départements les plus foudroyés, cèdent la tête du classement à la Loire.
La Bretagne reste la région de France la moins foudroyée.
Les conditions climatiques expliquent ce phénomène, l’hiver et le printemps ont enregistré des températures moyennes de 2 à 3 degrés supérieures aux normales saisonnières, ce qui a favorisé l’apparition d’orages précoces (au cours du premier semestre la France enregistrait 240 000 éclairs). Par contre, l’été et l’automne ont été maussades sur la majeure partie du pays, ce qui a réduit considérablement le nombre d’orages.  

Changement climatiques : la plus grande plate forme d’Antarctique se disloque (rédigé le 9 avril 2008)

Le plateau de glace de Wilkins, la plus grande banquise permanente de l’Antarctique, situé au sud-ouest, à environ 1000 km au sud de l’Amérique du Sud, couvre une superficie de 16 000 km².
Bien que stable durant une grande partie du siècle dernier, celui-ci à commencer à fondre dans les années 1990. En 1998, plus de 1000 km² de glace se sont désintégrés en quelques mois. En février, un morceau de banquise de 100km² s’est détaché, depuis, cette désintégration porte sur 414 km².

Au cours des 50 dernières années, l’Ouest de la péninsule Antarctique a connu la plus grande augmentation de la température sur terre, avec une hausse de 0.5°C par décennie. Durant les 30 dernières années, 6 plates-formes de glace se sont effondrées.

Le record de 1998 sera sans doute bientôt pulvérisé. Ce qui est clair, par contre, c’est que le réchauffement climatique continue sa progression

la fonte des glaciers continentaux s’accélère (27 mars 2008)

Le service mondial de suivi des glaciers (WGMS) étudie, depuis plus d’un siècle, l’évolution de 30 glaciers répartis sur 9 chaînes de montagnes. Il en ressort que le taux moyen de fonte des glaciers, entre 2004-2005 et 2005-2006, a plus que doublé.
Les glaciers ont perdu en moyenne 11,5m de glace depuis 1980. 4% ont vu leur épaisseur augmenter, 96% ont vu leur épaisseur diminuer. Entre 1980 et 2000, la réduction était de 0.3m par an. Depuis 2000, la diminution est passée à 0.5m par an. Cette diminution est passée à 1.4m en 2006 !
C’est un glacier norvégien qui a été le plus affecté en 2006, avec une perte d’épaisseur de 3 m.

La fonte totale des glaciers de montagne n’aurait pas de conséquences majeures sur la montée du niveau des océans (la hausse estimée serait d’environ 24 cm). Cependant, des millions de personnes dépendent, directement ou indirectement de ces réserves naturelles d’eau potable. L’agriculture, l’industrie et la production d’électricité, dans certaines régions, dépendent de ces glaciers.

De nombreux glaciers devraient, au rythme actuel du réchauffement de la planète, disparaître dans les prochaines décennies, bouleversant des régions entières.

Depuis 1970, la couverture neigeuse mondiale a décru d’environ 10 à 15% et les vagues de froid hivernales, dans une grande moitié septentrionale de l’hémisphère nord durent 2 semaines de moins qu’il y a 100 ans.

Nouveau cycle d’activité pour le soleil (13 mars 2008)

Les scientifiques étudient depuis 250 ans l’activité du soleil. Ils ont constaté l’apparition de taches, plus ou moins nombreuses, qui modifient l’activité solaire.
Au début du cycle, les taches solaires sont peu nombreuses. Par la suite, en quelques années, leur nombre atteint une sorte de maximum, avant de retomber lentement jusqu’au minimum. Par conséquent on appelle la période où il y a le plus de régions actives ‘le maximum du cycle solaire’ et celle ou elles sont presque inexistantes ‘le minimum’. La succession des maximums et des minimums se reproduit en moyenne, tous les 11 ans, ce qui correspond donc à un cycle solaire.
Ces 80 dernières années, l’évolution du cycle solaire s’est légèrement accélérée et leur durée moyenne est tombée à 10 ans ½.
Le dernier maximum solaire a eu lieu en … 2003 (ça ne vous rappelle rien ?)
Certains chercheurs estiment que le prochain maximum aura lieu en octobre 2011, d’autres pensent qu’il aura lieu en août 2012. Ils sont, par contre, d’accord pour dire que sa puissance pourrait être supérieure de 50% à la puissance du précédent maximum. Il faut donc s’attendre à des événements climatiques exceptionnels entre ces 2 dates.

Et si ce maximum se produisait juste avant la prochaine élection présidentielle ?

Bilan climatique du mois de janvier 2008 en France (le 7 février 2008)

Le début d’année 2008 a été marqué en France par le retour de la douceur. La température moyenne mensuelle du mois de janvier a été sensiblement supérieure à la normale (moyenne de référence calculée sur la période 1971-2000), dépassant cette dernière de 2,3 °C. Janvier 2008 se classe ainsi au 6ème rang des mois de janvier les plus doux depuis le début du 20ème siècle. Sur cette même période, 1988, 1936 (+2,9 °C) et 2007 (+2,6 °C) ont été les trois mois de janvier les plus chauds.

Si les premiers jours du mois ont été plutôt frais, la douceur a gagné la France dès le 4 janvier. Les températures quotidiennes sont ensuite restées supérieures à la normale sur l’ensemble du territoire jusqu’au 22 janvier. Par la suite, certaines régions ont connu des températures plus fraîches tandis que la douceur persistait sur d’autres.

Ce mois de janvier doux fait cependant suite à six mois relativement frais, la température moyenne mensuelle ayant persisté sous la normale de juillet à décembre 2007.

Concernant les précipitations, les cumuls relevés en janvier 2008 ont été généralement supérieurs à la normale sur l’Ouest et la moitié Sud du pays, mais sensiblement déficitaires sur le Nord et l’Est de la France.

Et autour de Nantes

Les températures relevées à l’aéroport de Nantes permettent de constater que ce mois de janvier suit la tendance nationale. Les températures y ont été inférieures à celles de janvier 2007. Les besoins en chauffage ont été supérieurs de 7% à l’année dernière.

GES en résidentiel tertiaire en 2006 (le 24 janvier 2008)

Le secteur résidentiel-tertiaire a réduit ses émissions de Gaz à Effet de Serre en 2006. Cette baisse de 4 millions de tonnes équivalent CO2 (MteqCO2) s’explique en partie par des conditions météorologiques plus clémentes qu’en 2005. La MIES explique cette baisse par les économies d’énergie réalisés dans ce secteur. Avec une température moyenne supérieure de 1,1 °C à la normale, l'année 2006 se situe en France métropolitaine au troisième rang des années les plus chaudes depuis 1950, derrière 2003 ( 1,3 °C), 1994 ( 1,2 °C) et à égalité avec 2002 et 2000. Pourtant, les émissions de 2006 sont supérieures à celles de 2000 et 2002. Alors ou sont les économies d’énergie ?

 

 
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