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Selon les résultats de forages glaciaires, réalisés jusqu’à une profondeur de 3270 mètres dans l’antarctique, les concentrations actuelles des 2 principaux gaz à effet de serre (après la vapeur d’eau sont les plus élevées depuis 800 000 ans (soit 8 cycles climatiques glaciaire-interglaciaires). Sur un million de mollécules dans l’air, 385 sont actuellement du dioxyde de carbone (CO2), contre 172 il y a 667 000 ans, ce qui correspond à la concentration la plus basse jamais enregistrée. Le méthane, présente, pour sa part ‘des fluctuations rapides à l’échelle millénaire, récurrentes au cours de chaque glaciation’. Cette variation climatique serait liée aux fluctuations de grande ampleur des masses d’eau qui participent à la redistribution de la chaleur sur terre (courant thermohalin). Les teneurs en dioxyde de carbone et en méthane ont fortement augmenté en 2007 (rédigé le 5 novembre 2008) D’après le centre national de données climatologiques de l’administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA), en 2007, le niveau mondial de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a augmenté de 0.6%, soit 19 milliards de tonnes. En outre, le méthane a augmenté de 27 millions de tonnes après environ 10 ans passés sans aucune augmentation ou très peu. La concentration mondiale de CO2 a atteint 385 ppm (parties par million). Cette concentration est en nette augmentation depuis quelques années. Elle était de 280 ppm à l’ère préindustrielle. Depuis l’an 2000, des augmentations de 2 ppm ou plus sont courantes, alors qu’elles n’étaient que de 1.5 ppm / an dans les années 80 et 1 ppm / an dans les années 60. Températures mondiales en 2007 (rédigé le 24 septembre 2008) D’après le centre national de données climatologiques de l’administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA), la température moyenne à la surface du globe, présentait en 2007, une anomalie positive de 0.55°C par rapport à la moyenne calculée pour le 20ème siècle (1901-2000), qui est de 13.9°C, et qui place 2007 au 5ème rang des années les plus chaudes. 4.5 millions de km² sont parcourus annuellement par les incendies dans le monde (rédigé le 17 septembre 2008) Une étude menée par des chercheurs financés par l’UE, indique que chaque année, entre 3.4 et 4.5 millions de km² de végétation, soit la superficie de l’UE, est réduite en cendre par les incendies dans le monde. Grâce aux données collectées par le satellite SPOT, les chercheurs ont développé une carte sur l’activité mondiale des incendies entre 2000 et 2007. Le changement climatique et le cycle des marées augmentent le niveau des mers (rédigé le 4 juillet 2008) Le réchauffement climatique contribue à l’élévation du niveau des mers liée à l’augmentation de la température de l’océan, mais un autre processus, moins étudié, semble contribuer tout autant, à l’échelle de la planète, aux modifications du niveau des océans. Une équipe internationale coordonnée par l’IRD ( l’Institut de Recherche pour le Développement) a pu mesurer l’implication d’un cycle bi décennal des marées et en déduire des scénarios à l’échelle de la planète. Le cycle bi décennal des marées s’établit exactement sur 18.6 ans au cours duquel le niveau moyen des pleines mers augmente de 3% par an pendant la première moitié de ce cycle puis diminue de 3% les 9 années suivantes. D’après l’analyse des scientifiques, l’augmentation de 3% de l’amplitude des marées sur la côte de Guyane a provoqué une érosion du littoral de plus de 100 mètres pendant les 10 premières années du cycle. La diminution de 3% au cours de la 2ème moitié du cycle a ensuite permis une régénération de la mangrove synonyme d’une avancée de la côte. L’étude révèle que 75% de l’augmentation du niveau des mers enregistrée pour cette zone côtière lors des 10 premières années du cycle est imputable au cycle des marées. Pour certaines côtes, réputées pour l’amplitude spectaculaire de leur marées, comme la baie du Mont Saint Michel, ce phénomène devrait, au cours de la prochaine décennie, contribuer beaucoup plus à l’élévation du niveau des pleines mers que le seul réchauffement climatique. Dans ces régions, le cycle bi décennal des marées pourrait, d’ici 2015, provoquer une élévation du niveau des pleines mers de plus de 50 cm. Sur la période 2015-2025, la 2ème phase de ce cycle devrait contribuer à une diminution régulière du niveau des pleines mers Niveaux records de concentration en CO2 dans l’atmosphère en 2006 (rédigé le 5 juin 2008) En 2006, la teneur moyenne en dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère terrestre a atteint les plus hauts niveaux jamais enregistrés. D’après l’Organisation Mondiale Météorologique (OMM), cette teneur s’établit à 381.2 parties par million (ppm), soit 0.53% de plus que la valeur relevée en 2005.
Selon une étude de 2005 menée par des chercheurs de l’Université de Stanford , les conditions météorologiques du printemps à travers le monde, sont réunies avec une avance d’environ 8 jours par rapport à ce qu’elles étaient il y a 30 ans. Ce phénomène allonge la période de pousse de nombreuses ‘mauvaises herbes’ produisant des allergènes. Les océans absorbent moins de CO2 qu’il y a 15 ans (rédigé le 30 avril 2008) Une étude, réalisée dans le cadre d’un projet de 5 ans et financée par l’Union Européenne, a montré que l’Atlantique Nord, qui avec l’Antarctique est l’un des 2 océans qui sont des puits de carbone très importants, absorbe seulement la moitié du volume de CO2 qu’il absorbait dans les années 1990. Pollution atmosphérique : 400 000 morts prématurés en Europe (rédigé le 24 avril 2008) L’allongement de la durée de la vie risque, dans les années à venir, de régresser à cause de l’air que nous respirons. La pollution atmosphérique réduit notre espérance de vie de 9 mois et engendre une augmentation des affections respiratoires telle que la bronchite et l’asthme. Les maladies provoquées par la concentration actuelle de particules en suspension dans l’air entraine plus de 100 000 hospitalisations supplémentaires chaque année. Cette menace qui pèse sur la santé publique est comparable à d’autres phénomènes tels que les accidents de la route ou le tabagisme. Bilan 2007 du foudroiement en France (rédigé le 17 avril 2008) 400 000 éclairs nuage-sol ont été enregistrés en 2007 sur l’ensemble du territoire. En comparaison des 520 000 éclairs qui touchent le pays en moyenne. Il faut remonter à 1998 pour trouver un niveau aussi faible. Changement climatiques : la plus grande plate forme d’Antarctique se disloque (rédigé le 9 avril 2008) Le plateau de glace de Wilkins, la plus grande banquise permanente de l’Antarctique, situé au sud-ouest, à environ 1000 km au sud de l’Amérique du Sud, couvre une superficie de 16 000 km². Au cours des 50 dernières années, l’Ouest de la péninsule Antarctique a connu la plus grande augmentation de la température sur terre, avec une hausse de 0.5°C par décennie. Durant les 30 dernières années, 6 plates-formes de glace se sont effondrées. Le record de 1998 sera sans doute bientôt pulvérisé. Ce qui est clair, par contre, c’est que le réchauffement climatique continue sa progression la fonte des glaciers continentaux s’accélère (27 mars 2008) Le service mondial de suivi des glaciers (WGMS) étudie, depuis plus d’un siècle, l’évolution de 30 glaciers répartis sur 9 chaînes de montagnes. Il en ressort que le taux moyen de fonte des glaciers, entre 2004-2005 et 2005-2006, a plus que doublé. La fonte totale des glaciers de montagne n’aurait pas de conséquences majeures sur la montée du niveau des océans (la hausse estimée serait d’environ 24 cm). Cependant, des millions de personnes dépendent, directement ou indirectement de ces réserves naturelles d’eau potable. L’agriculture, l’industrie et la production d’électricité, dans certaines régions, dépendent de ces glaciers. De nombreux glaciers devraient, au rythme actuel du réchauffement de la planète, disparaître dans les prochaines décennies, bouleversant des régions entières. Depuis 1970, la couverture neigeuse mondiale a décru d’environ 10 à 15% et les vagues de froid hivernales, dans une grande moitié septentrionale de l’hémisphère nord durent 2 semaines de moins qu’il y a 100 ans. Nouveau cycle d’activité pour le soleil (13 mars 2008) Les scientifiques étudient depuis 250 ans l’activité du soleil. Ils ont constaté l’apparition de taches, plus ou moins nombreuses, qui modifient l’activité solaire. Et si ce maximum se produisait juste avant la prochaine élection présidentielle ? Bilan climatique du mois de janvier 2008 en France (le 7 février 2008) Le début d’année 2008 a été marqué en France par le retour de la douceur. La température moyenne mensuelle du mois de janvier a été sensiblement supérieure à la normale (moyenne de référence calculée sur la période 1971-2000), dépassant cette dernière de 2,3 °C. Janvier 2008 se classe ainsi au 6ème rang des mois de janvier les plus doux depuis le début du 20ème siècle. Sur cette même période, 1988, 1936 (+2,9 °C) et 2007 (+2,6 °C) ont été les trois mois de janvier les plus chauds. Et autour de Nantes Les températures relevées à l’aéroport de Nantes permettent de constater que ce mois de janvier suit la tendance nationale. Les températures y ont été inférieures à celles de janvier 2007. Les besoins en chauffage ont été supérieurs de 7% à l’année dernière. GES en résidentiel tertiaire en 2006 (le 24 janvier 2008) Le secteur résidentiel-tertiaire a réduit ses émissions de Gaz à Effet de Serre en 2006. Cette baisse de 4 millions de tonnes équivalent CO2 (MteqCO2) s’explique en partie par des conditions météorologiques plus clémentes qu’en 2005. La MIES explique cette baisse par les économies d’énergie réalisés dans ce secteur. Avec une température moyenne supérieure de 1,1 °C à la normale, l'année 2006 se situe en France métropolitaine au troisième rang des années les plus chaudes depuis 1950, derrière 2003 ( 1,3 °C), 1994 ( 1,2 °C) et à égalité avec 2002 et 2000. Pourtant, les émissions de 2006 sont supérieures à celles de 2000 et 2002. Alors ou sont les économies d’énergie ?
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